Salah Eissa traite des Problèmes entravant la Presse d’Opposition, lors du Séminaire tenu à la BA

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Alexandrie— Le Forum du Dialogue affilié à la BA, a organisé le samedi 7 juin 2008, un séminaire intitulé « Les Dilemmes Contemporaines de la Presse d’Opposition ». M. Salah Eissa, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Al-Qahera, a animé le séminaire présidé par Fathi Abou Ayana, professeur à la Faculté des Arts, Université d’Alexandrie.

Salah Eissa, a affirmé que les défis auxquels fait face la presse d’opposition de dix ans passés diffèrent complètement de ceux dont elle souffre aujourd’hui. Avant, la presse d’opposition se limite sur les journaux publiés par les partis d’opposition, aujourd’hui elle inclut également plusieurs journaux indépendants et privés.

Eissa a parlé de la partition des journaux des partis d’opposition sous le mandat du président Sadat et l’initiative de ce dernier pour fonder le pluralisme des partis afin d’établir une certaine équilibre entre les force militaire et politique en Egypte. Eissa a ajouté que le Sadat a fait recours à la politique d’ouverture et s’est allié avec les Etats-Unis, qu’est une coalition ne pouvant pas se réaliser qu’avec une pluralité intellectuelle de partis et de presse. Cette pluralisme, dans ce temps, a été marginalisé et ne dépassait pas certaines limites.

Eissa a souligné qu’aujourd’hui, la presse d’opposition fait face à plusieurs problèmes, dont les lois et les règlements limitant la liberté, puisque le chef du parti a le droit de s’interférer et contrôler ce qui est publié dans le journal. De même, ces journaux manquent de bons journalistes, ainsi, ne pouvant pas être à la hauteur de la compétitivité.

Eissa, a affirmé également que parfois, existe une certaine contradiction entre le discours du parti et la ligne éditoriale de son journal. A titre d’exemple, le journal Al-Wafd qui devrait soutenir une idéologie d’un parti libéral, a adopté plusieurs fois une position négative contre la créativité artistique et intellectuelle dans certaines questions qui concernent l’opinion public Egyptien.


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